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Le gouvernement iraquien dévoile ses plans de réhabilitation de son patrimoine

Terrasanta.net
16 janvier 2014
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Le ministère iraquien du Tourisme a dévoilé ses plans de restauration et de réhabilitation des sites du patrimoine national. « Cinq de ces sites feront l'objet de travaux d’amélioration au cours des prochaines années », a déclaré Dhafer Sobhi Saleh, directeur général du département de l’entretien et de la conservation des antiquités, dans un rapport publié le 9 janvier sur le site «al-Mawtani chorfa».


(Milan/ e.p) –  Le ministère iraquien du Tourisme a dévoilé ses plans de restauration et de réhabilitation des sites du patrimoine national. « Cinq de ces sites feront l’objet de travaux d’amélioration au cours des prochaines années », a déclaré Dhafer Sobhi Saleh, directeur général du département de l’entretien et de la conservation des antiquités, dans un rapport publié le 9 janvier sur le site «al-Mawtani chorfa».

Des travaux d’entretien des bâtiments et de développement des infrastructures touristiques, des services ou encore des loisirs ; devraient donc débuter prochainement dans les villes historiques de Babylone, Ur, Wakra, Hatra et Assur.

Le ministère a investi 15 milliards de dinars iraquiens (soit environs 13 millions de dollars), pour réorganiser ces cinq sites. Le gouvernement prévoit en tout de réhabiliter trente deux sites. Un projet qui devrait coûter près de 172 millions de dollars.

Quatre entreprises italiennes, tchèques et ukrainiennes ont indiqué apporter leur aide pour les travaux, a précisé Saleh.

La Direction du département des antiquités estime que toutes les mesures nécessaires concernant la sécurité ont été prises, et que les préparatifs techniques et logistiques ont été mis en oeuvre.

Au cours des deux dernières années, la direction a travaillé sur plusieurs projets de maintenance archéologiques, tels que la réhabilitation de l’Arche de Ctésiphon dans le quartier historique d’Al-Madaen, au sud de Bagdad ; ou l’aménagement de l’entrée du Musée national.

Le site Mawtani indique qu’un autre projet est en cours, visant à protéger les sites archéologiques en installant des capteurs au sol autour de chacun d’entre eux, afin de détecter chaque mouvement. Les images seront directement transmises aux bureaux spécialisés et des services de sécurité par satellite.

«Le projet, que nous espérons lancer cette année, est l’un des plus importants. Il a pour but de limiter les vols d’antiquités sur les sites archéologiques qui ne bénéficient pas, pour l’instant, d’une protection suffisante », a déclaré Saleh.

« Cela vise également à protéger le patrimoine humain et culturel de l’Irak, contre le vol et la contrebande», a-t-il ajouté.

Les autorités irakiennes estiment ce projet crucial dans le processus d’amélioration des sites historiques et touristiques du pays. Elles espèrent qu’un jour, certains pourront ainsi être inscrits sur la liste du patrimoine mondial.

« L’Irak regorge de sites antiques, dont les structures ont besoin d’une réhabilitation, d’un entretien permanent, ainsi que d’une amélioration de leurs services infrastructures», a déclaré Ahmed Kamel, directeur général de l’enquête et la fouille de l’Autorité générale de l’Irak des antiquités et du patrimoine.