Actualité et archéologie du Moyen-Orient et du monde de la Bible

Gros Plan

Rédaction
28 mars 2011
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Le botaniste du Saint Suaire de Turin au Centre Chrétien d’Information

Une conférence concernant le Saint Suaire de Turin a été organisée courant mars au Centre chrétien d’information de Jérusalem.
La conférence était donnée par le Pr. Avinoam Danin, expert botaniste, professeur émérite de l’Université juive de Jérusalem.
Grâce aux images projetées, les participants ont pu suivre les résultats de ses longues recherches dans le domaine de la botanique sur le Saint Suaire de Turin considéré comme le suaire de la sépulture de Jésus de Nazareth. Le Saint Suaire, conservé dans la Cathédrale de Turin depuis 1587, est réalisé en lin fin et a une longueur de 4,35 m pour 1,10 m de large. Il porte en entier l’image recto verso d’un homme crucifié.
Au cours de la conférence, le Professeur a démontré que le seul endroit au monde où il aurait été possible de cueillir des plantes fraîches d’au moins trois espèces de celles trouvées sur le Saint Suaire est la zone géographique comprise entre Jérusalem et Hébron. En outre, il a expliqué que le seul moment où fleurissent huit des plantes identifiées sur le Saint Suaire est la période de l’année comprise entre les mois de mars et d’avril.
Sur le Saint Suaire, le Pr. Danin, en plus des empreintes de plantes, de fleurs et de pollens a également trouvé des images de cordes faites en fibres naturelles qui pouvaient avoir une longueur allant jusqu’à 10 m.
A la fin de la conférence, le Pr. Avinoam Danin a également présenté la « plante de la résurrection », ce qu’il est convenu d’appeler « rose de Jéricho ». Cette plante a la capacité, lorsque les conditions de son développement naturel viennent à manquer, de s’enrouler sur elle-même, en séchant.
En cas de pluie, même plusieurs années après la dessiccation, les petites branches se déroulent complètement, récupérant leur couleur verte. Ce sont ces caractéristiques uniques au monde qui lui ont donné le nom de « plante de la résurrection ».
Source CIC Jerzy Kraj ofm

Mgr Bechara Raï, nouveau patriarche maronite

Il aura fallu moins d’une semaine pour que les évêques maronites réunis en Synode depuis début mars choisissent leur nouveau patriarche.
Conformément à la tradition, le nom du nouveau patriarche a été communiqué à Rome, après son élection, afin que le pape l’approuve en lui accordant « la communion ecclésiastique », le « pallium ».
L’Église catholique maronite est la plus puissante du Liban, aussi la ligne du nouveau patriarche est très attendue.
Selon le site mediarabe. info, « le nouveau Patriarche, connu pour son attachement à la souveraineté du Liban, devrait logiquement suivre le chemin tracé par le Patriarche démissionnaire Nasrallah Sfeïr, dans le sens où il a toujours refusé les concessions et la politique du compromis. Ainsi, les Maronites peuvent respirer et espérer en des jours meilleurs, car ils viennent d’avoir un Patriarche, après avoir érigé Nasrallah Sfeïr en Pape. »
Mgr Bechara Raï, o.m.m. (ordre mariamite maronite) est né le 25 février 1940 et a été ordonné prêtre en 1967.
Source : Œuvre d’Orient

Salles de sport casher

Le plus grand réseau de salles de sport israélien a trouvé un nouveau marché. Depuis que des rabbins ultra orthodoxes ont déclaré que la santé physique était aussi importante que la santé spirituelle, les ultra orthodoxes se mettent à prendre soin de leur corps. Les centres se sont adaptés à leur clientèle émergente. Les salles d’entraînement disposent d’installations conformes aux normes religieuses, tandis que les prix des adhésions sont de plus en plus abordables. Bien sûr il y a une stricte séparation entre hommes et femmes et ces salles ne sont pas ouvertes shabbat et jours de fêtes. Rejoindre une salle de sport n’a pas toujours été aussi populaire au sein de la communauté ultra-orthodoxe. Au contraire, la pratique a longtemps été considérée comme un tabou ; une occupation qui nuit à l’étude et à la spiritualité. « Comment s’élever vers le spirituel ? En minimisant au maximum les interactions avec les aspects terrestres ! » La tâche est complexe : le religieux tente d’une part de réduire la quantité d’énergie et de temps consacrés aux questions bassement corporelles, mais également faire en sorte de rester en bonne santé pour contenir l’âme d’une manière saine. Donc l’unique raison de veiller sur son enveloppe charnelle : la considérer comme un navire capable de protéger l’âme.

Tramway de Jérusalem

Sa cloche a le même timbre que les tramways parisiens et le voir passer le long des murailles millénaires de la Vieille Ville lui donne un aspect futuriste. Le Tramway très controversé de Jérusalem a commencé ses essais en février. Débutée en 2006, la construction de la première et unique ligne à ce jour a été parsemée d’embûches : découvertes archéologiques, dépôt de bilan de sociétés partenaires, colère du maire de Jérusalem, boycott des entreprises associées, impondérables de chantier.
Les uns le nomment un « Tramway nommé désir », les autres « le Tram de l’apartheid ». En effet, la ligne traverse Jérusalem-Est et passe par des quartiers juifs construits dans un secteur de Jérusalem conquis lors de la guerre des Six Jours et sur lequel la souveraineté d’Israël n’est pas reconnue par la communauté internationale.
Néanmoins, après 5 ans de retard, il devrait être inauguré avant l’été 2011. L’histoire dira si les stations dans les villages arabes de Beit Hanina et Shuafat seront ouvertes au public ou si seuls les habitants de Pisgat Zeev – colonie de Jérusalem-Est – pourront accéder aux leurs comme le dit la rumeur.

Caïphe et les clous de la crucifixion

A Jérusalem, en 1990, fut découvert un ossuaire – vieux coffret contenant les restes d’un homme enterré précédemment – que certains attribuèrent au Grand prêtre Caïphe, celui que l’on appela pour faire crucifier Jésus.
La découverte de cet ossuaire a fait beaucoup de bruit. Mais une chose a été négligée à l’époque et pourrait revêtir aujourd’hui une signification beaucoup plus importante : un clou, comme ceux utilisés par les Romains pour crucifier leurs victimes, aurait été retrouvé à l’intérieur de l’ossuaire au milieu des os de Caïphe. Ce clou serait-il l’un des clous de la crucifixion de Jésus ? Et pourquoi l’avoir mis à l’intérieur de l’ossuaire de Caïphe ? Le grand prêtre aurait-il vécu, dans le remords, la crucifixion du Christ ?
Les hypothèses sont nombreuses, et certains ont fait un lien entre cette découverte et un évangile apocryphe retrouvé en Turquie, selon lequel Caïphe après la résurrection, serait devenu un disciple du Messie.
Si cette hypothèse devait se confirmer, cela pourrait changer l’interprétation des Ecritures mais aussi influencer les relations entre chrétiens et juifs. Ou alors cette piste, comme tant d’autres, n’est pas la bonne. Et dans les milieux chrétiens on pencherait plutôt pour cette dernière hypothèse.
Le père Eugenio Aliata, archéologue au Studium Biblicum Franciscanum de Jérusalem, affirme que trouver des clous pour la crucifixion n’est pas un fait inhabituel, et le fait qu’on ait trouvé des clous de la crucifixion dans le tombeau de Caïphe est possible. Mais il a ajouté qu’il était quand même plus enclin à penser qu’il s’agit d’une interprétation fantaisiste…
Dans l’intérêt du film documentaire produit par Simcha Jacobovici, et transmis par la télévision israélienne, la diffusion de cette nouvelle coïncide avec la semaine sainte.
Cela dit, authentique ou pas, cela ne change pas d’une virgule notre foi.

Source FMC

Découverte de manuscrits du début de l’ère chrétienne

Ziad al-Saad, Directeur du Département des Antiquités d’Amman, a annoncé que la Jordanie réclame à Israël 70 manuscrits datant probablement du Ier siècle, et qui pourraient être la plus grande découverte archéologique de la région depuis les rouleaux de la Mer Morte, en 1947. Ces documents sont actuellement en possession d’un bédouin israélien, Hassan Saaed, qui les aurait obtenus suite à des « fouilles illégales » sur le sol jordanien. Ces manuscrits ont sûrement été découverts entre 2005 et 2007 par des bédouins dans deux grottes dans le nord de la Jordanie. Les documents, décorés par des symboles messianiques, et dont une partie est rédigée en ancien hébreu, ont été revendus en Israël. Un plan de Jérusalem reprenant la localisation des lieux chrétiens est joint à l’ensemble de ces textes qui dateraient du Ier siècle de notre ère. Les manuscrits pourraient ainsi être l’œuvre de judéo-chrétiens ayant fui la Ville Sainte en l’an 70. Selon Ziad al-Saad, ces textes revêtiraient un intérêt historique encore plus grand que les manuscrits de la Mer morte.
L’origine jordanienne des documents aurait été révélée par un archéologue britannique, David Elkington, approché par Hassan Saaed. Les autorités jordaniennes se sont assurées confiantes dans un prochain retour de cet héritage dans le pays, et ont souhaité que ces précieux manuscrits ne demeurent pas entre les mains d’un particulier, mais puissent être partagés avec le reste du monde et étudiés dans un musée.

Source LPJ 
NDRL. Il n’est pas exclu que tout cela ne soit qu’une vaste escroquerie.

Jérusalem au pas de course

Quelque dix mille coureurs, protégés par des milliers de policiers israéliens, ont participé à la mi mars au premier marathon de Jérusalem, alors que la ville avait été endeuillée deux jours plus tôt par un attentat. Un millier d’athlètes étrangers, ainsi que 2000 soldats et des centaines de policiers israéliens ont participé à la course.
Ce marathon est le premier du genre à se tenir dans la Ville Sainte. La ville était pavoisée aux couleurs bleu et blanc d’Israël, et toutes les écoles étaient fermées pour cette occasion. Le parcours était situé pour l’essentiel à Jérusalem-Ouest, mais passait aussi par Jérusalem-Est, occupé et annexé depuis 1967. On parle déjà d’une nouvelle édition en 2012 prévue pour le 16 mars.

Source d’après agences

Électricité ? Ça gaze !

L’autorité Palestinienne a demandé l’autorisation aux autorités israéliennes de pouvoir construire une centrale électrique dans la région de Djénine. Jusqu’à présent, l’électricité de la Cisjordanie est entièrement fournie par Israël, ce qui rend les Palestiniens totalement dépendants des Israéliens pour leur approvisionnement énergétique. Le ministère israélien des Infrastructures examine la requête palestinienne.
La centrale installée à Djénine fonctionnera au gaz et non au mazout. Les Palestiniens ont également demandé aux autorités israéliennes le permis d’acheter du gaz extrait de l’un des puits récemment découverts au large des côtes israéliennes.
Les Palestiniens de la Cisjordanie consomment 3,78 milliards de kilowattheures (kWh) par an, soit 1 900 kWh par habitant contre 7 100 kWh de consommation d’un Israélien ; au total, il s’agit de 8 % de l’électricité produite par la Compagnie israélienne d’électricité. Le projet de centrale palestinienne permettrait à Israël de consacrer davantage d’électricité pour répondre aux besoins intérieurs du pays.

Source d’après IsraëlValley

Vers un week end de trois jours en Israël ?

Le vice-premier ministre Sylvain Shalom désire présenter un projet de loi visant à faire du dimanche un jour férié en Israël afin de dynamiser l’économie israélienne et de donner aux familles plus de temps aux loisirs, à la détente, à la culture et au sport. A ce jour la « Loi sur les heures de travail et de repos » fixe le jour de repos hebdomadaire au samedi pour les Juifs, et au vendredi ou au dimanche pour les non Juifs. « Le fait que les Israéliens jouissent d’une longue fin de semaine de repos apportera un certain calme au pays ; la sensation de vacances permettra aux individus d’arriver décontractés à leur travail le lundi et ils auront une motivation plus forte », a estimé le vice-premier ministre. Selon lui, un réaménagement du temps de travail augmentera la motivation des salariés et leur productivité s’accroîtra.

Source d’après IsraëlValley

Dernière mise à jour: 28/12/2023 23:18