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La paix au Moyen Orient est la priorité du nouvel ambassadeur américain au Saint-Siège

Edward Pentin
1 novembre 2013
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La paix au Moyen-Orient sera la priorité du nouvel ambassadeur américain au Saint-Siège. Dans une interview accordée à Terrasanta.net le 25 octobre, Kenneth Hackett a dit faire face à « des problèmes persistants, et que certaines questions nécessitent une attention immédiate, dont évidemment la paix au Moyen-Orient, Israël, la Palestine ».


(Rome) – La paix au Moyen-Orient sera la priorité du nouvel ambassadeur américain au Saint-Siège. Dans une interview accordée à Terrasanta.net le 25 octobre, Kenneth Hackett a dit faire face à « des problèmes persistants, et que certaines questions nécessitent une attention immédiate, dont évidemment la paix au Moyen-Orient, Israël, la Palestine ».

Il a expliqué que l’accent sera mis sur «ce qui peut être fait et comment le Saint-Siège pourrait jouer un rôle dans cette recherche de la paix en Terre Sainte, en Syrie, et ailleurs ».

Le 21 octobre, le nouvel ambassadeur, qui a présenté ses lettres de créance au pape François, a indiqué qu’il visait à trouver « convergence, complémentarité et soutien », et a ajouté que les deux parties « ont le même objectif en tête : la paix ». Il a ajouté qu’il espérait « partager des tactiques et approches » avec le Saint-Siège pour atteindre cet objectif.

Hackett a travaillé pendant 40 ans pour le Catholic Relief Services ( CRS), l’organisation d’aide humanitaire des évêques américains, et en fut le président de 1993 à 2012. Il s’était retiré l’an dernier jusqu’à ce que le président Obama le choisisse cette année pour représenter son administration.

«J’ai eu une longue histoire dans l’engagement pour le développement humain dans le monde entier, et j’espère que je pourrai apporter certaines de ces connexions, de ces gens que j’ai rencontrés, ces gens qui m’ont inspiré, m’ont donné l’hospitalité – religieuses, prêtres, catéchistes, et laïcs du monde entier », a déclaré Hackett.

Il a ajouté qu’il espérait « un lien avec eux, et nous espérons les aider à certains égards, d’abord simplement en leur donnant espoir et encouragement, mais aussi de voir s’il y a des moyens de mieux comprendre leur situation en les rencontrant quand ils passent par ici ». Il espère ensuite partager avec le Vatican des opportunités officielles pour la collaboration.

En ce qui concerne le Moyen-Orient, il a dit qu’à l’heure actuelle il ne connaissait pas exactement la situation, mais il a noté que le gouvernement américain avait envoyé de l’aide au CRS pour «prendre soin des réfugiés syriens en Jordanie et au Liban, et je pense qu’il y a un également de l’aide fournie pour la Turquie ».

Il a souligné que le CRS « collaborerait toujours avec l’Église locale », c’est à dire Caritas. Hackett a loué la Caritas au Liban, en disant qu’ils étaient « exceptionnellement forts ». L’organisation a « vraiment de bonnes personnes là-bas », a-t-il dit, et ainsi il espère «continuer à les soutenir».

Bien qu’il ait déclaré ne pas connaître le nombre exact de réfugiés recevant les aides de Caritas au Liban, il a déclaré qu’il s’agissait d’un nombre « très très important ».

Selon les estimations actuelles du HCR, le nombre total de réfugiés syriens est un peu plus de deux millions. Le nombre a augmenté de façon exponentielle dans la cette année : en janvier, on en comptait environ 500.000.

Le CRS vise à assurer la sécurité alimentaire, la participation civique, la paix, et l’assistance humanitaire dans la région. Il doit aussi sensibiliser les citoyens américains sur le conflit en Terre Sainte. Son travail est réalisé en étroite collaboration avec un vaste réseau d’organisations de la société civile locale, et en concertation avec l’Église locale.