études
“Quand un juif écrit sur le christianisme, c’est comme s’il écrivait sur sa propre famille”
Dans un pays où l'identité juive se construit sans référence au christianisme, certains en font pourtant leur domaine de recherche. Rencontre avec ces Israéliens, juifs orthodoxes ou laïcs, qui étudient ou enseignent le monde chrétien à l’Université hébraïque de Jérusalem, à contre-courant de la culture dominante.
Parler la langue de l’autre
Parler une langue, c’est bien autre chose qu’apprendre les pages d’un dictionnaire, ou ingurgiter à coups d’heures studieuses le contenu d’une grammaire aride. Parler une langue, c’est entrer dans une autre culture, une psyché différente. Pour se rendre compte, parfois, qu’elle n’est pas si éloignée de la sienne. Et au final, courir le risque de réellement rencontrer l’autre. Tout sauf une démarche anodine, surtout sous la lumière crue de Jérusalem. Portraits croisés de deux parcours singuliers, donc universels.
Un trésor de quelque 650 manuscrits
Edoardo Barbieri a poussé la porte de la bibliothèque historique de la custodie il y a 10 ans. Il savait qu’il y avait là, chez les franciscains, un livre dont il n’existe que 11 copies dans le monde. Depuis, avec ses étudiants, il n’a de cesse de protéger et valoriser le trésor qu’il a découvert sur place.
grâce Al-Zoughbi Arteen au défi de la théologie
Grâce Al-Zoughbi Arteen est une Palestinienne protestante, originaire de Bethléem. Elle grandit au sein d’une famille évangélique méthodiste puis décide, au sortir du lycée, de se lancer dans des études de théologie. En 2010, Grâce part étudier en Angleterre à la London School of Theology, et y rédige une thèse sur le thème : “Étude de six femmes d’influence : leur impact personnel dans l’Ancien Testament et dans la Palestine actuelle”. Elle continue aujourd’hui ses travaux en Angleterre, en travaillant notamment sur l’éducation théologique des femmes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous l’avons rencontrée chez elle, à Bethléem.