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Jérusalem prend un coup de vieux

Terresainte.net
17 février 2016
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Des archéologues ont annoncé mercredi avoir mis au jour des maisons de pierre et des artefacts datant de 5000 av. J.-C. C’est la plus ancienne implantation humaine découverte dans la zone de Jérusalem.


(Jérusalem/T.D.) – Des archéologues ont annoncé mercredi avoir mis au jour des maisons de pierre et des artefacts datant de 5000 av. J.-C. C’est la plus ancienne implantation humaine découverte dans la zone de Jérusalem.

Auparavant, les archéologues supposaient que les premières installations dans la région dataient d’environ 3000 av. J.-C., l’âge de Bronze.

La découverte a été faite dans le cadre de fouilles préalables à la construction d’une route à Shouafat, quartier du nord-est de Jérusalem.

Les archéologues ont trouvé deux maisons bien préservées, des récipients en poterie, des outils en silex et un bol de basalte, tous typiques de la période Chalcolithique (Âge du Cuivre). Les habitations, constituées de plusieurs couches de construction, indiquent qu’elles ont été utilisées pendant une période étendue.

Au Chalcolithique, l’Homme a commencé à utiliser des outils de cuivre (khalkos) en même temps qu’il continuait à se servir d’outils de pierre (lithos).

Des éléments archéologiques avaient déjà été trouvés dans le Negev, sur la plaine côtière, en Galilée et dans le Golan, mais jamais de manière significative dans les collines de Judée et de Jérusalem.

Selon Ronit Lupo, directrice des fouilles à l’Autorité Israélienne des Antiquités, les fouilles ont permis de découvrir qu’il y avait à cette époque “une colonie florissante dans la zone de Jérusalem”.

“Les silex attestent les moyens de subsistance de la population aux temps préhistoriques : de petites lames de faucilles pour la récolte des champs de céréales, des burins et des haches polies pour la construction (…)”.

De nombreux autres artefacts, dont une perle, ont également été trouvés. La présence d’os de mouton et de chèvre pourraient permettre de conclure à la présence de bétail. Des analyses seront conduites par les laboratoires de l’Autorité Israélienne des Antiquités afin d’en savoir plus sur les habitudes alimentaires des habitants ainsi que sur l’économie de la colonie de peuplement.