marcher ensemble
Tala: « Les chrétiens palestiniens oublient qu’ils vivent à côte des Lieux saints, parce qu’ils ne peuvent pas y aller »
Professeur d’anglais à l’école grecque-orthodoxe de Taybeh, le dernier village chrétien de Palestine, Tala, jeune melkite de 24 ans, raconte comment il est complexe pour les chrétiens de Cisjordanie d’accéder aux Lieux saints.
Marche interreligieuse à Jérusalem, une lueur d’espoir dans un contexte sombre
A 48 heures du Jour de Jérusalem et de sa "marche des Drapeaux" devenue le symbole de l'intolérance des juifs radicaux, l'ONG des Rabbins pour les droits de l'homme a organisé sa deuxième marche interreligieuse pour délivrer un message opposé.
Qassam: « Le manque d’ouverture asphyxie la présence chrétienne en Terre Sainte »
Journaliste de 34 ans, Qassam Muaddi est né en Colombie avant de venir habiter à Taybeh, le village de son père. Catholique de rite latin, il s’interroge sur le sens et le but que les chrétiens devraient donner à leur présence en Terre Sainte. Pour lui c'est indissociable d’un engagement social.
Ayman: « Si nos prêtres deviennent des exemples, les gens les suivront »
Ancien professeur de catéchisme et guide touristique à Madaba en Jordanie, où il est né et a grandi, Ayman, 60 ans, estime qu’il faut réformer le séminaire, où sont “fabriqués” les prêtres.
Habib: « En tant que chrétien, je suis en sécurité en Israël »
Étudiant en chimie âgé de 23 ans, Habib est Arabe israélien et membre de la petite communauté catholique hébréophone de Beer Sheva, ville aux portes du désert du Néguev.
Sawsan: « L’Eglise de Terre Sainte doit sortir de sa zone de confort »
Coordinatrice des programmes du centre œucuménique Sabeel à Jérusalem, cette catholique latine de 60 ans estime que pour regagner la confiance de ses fidèles, l’Eglise de Terre Sainte doit les écouter pour répondre à leurs besoins réels.
Sami: « Les gens aiment critiquer, mais qui se remet vraiment en question? »
Ingénieur en informatique de 47 ans, Sami Helou fait partie de la petite communauté maronite de Jérusalem. Il plaide pour que le changement dans l’Église de Terre Sainte vienne "des gens d’ici, qui doivent apprendre à donner et à contribuer avec leurs compétences".
Hanadi Younan: « L’Église devrait élever ses enfants avec l’amour de leur terre »
Doyen des Arts à l'Université de Bethléem, Hanadi, 58 ans, est catholique de rite latin. Elle estime que son Église ne se sent pas assez concernée par ce qui la préoccupe aujourd'hui : "cette douleur nationale palestinienne".