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La Collecte pour la Terre Sainte : un « devoir antique », toujours plus urgent

Terrasanta.net
16 mars 2016
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La Collecte pour la Terre Sainte : un « devoir antique », toujours plus urgent
Reproduction de l'affiche de la Collecte pour la Terre Sainte du Commissariat canadien.

Comme chaque année, le rendez-vous avec la Collecte du Vendredi saint pour la Terre Sainte approche. Le cardinal Leonardo Sandri, préfet et secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, nous le rappelle dans sa lettre adressée aux évêques du monde entier. Terrasanta.net vous en offre un résumé, avec quelques outils utiles pour sensibiliser les paroisses et les associations


(G. C.) – « Le Vendredi Saint est le jour où le mal semble vaincre, où l’Innocent a souffert la mort sur la croix ; un jour qui ne paraît pas décliner sur la Terre-Sainte qui continue à vivre un temps infini de violence. Si notre regard s’élargissait au monde entier, il ne réussirait pas à donner des ailes à l’espérance d’un futur serein« .

C’est par ces mots que débute l’appel de la Congrégation pour les Eglises orientales envoyé pour la Collecte annuelle en faveur de la Terre Sainte, aux évêques du monde entier afin de soutenir le travail de l’Eglise dans ces régions tourmentées. Signé de la main du cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation, et de celle de l’archevêque Mgr Secrétaire Ciryl Vasil’, le document est un vibrant message afin que ne soient pas oubliés les besoins de la mère Eglise et des communautés chrétiennes qui, en ces terres, témoignent de la foi. « C’est là que sont nos racines, c’est là que se trouve notre cœur : nous sommes redevables à ceux qui, de cette terre, sont partis annoncer la foi au monde ; redevables encore à ceux qui y sont restés malgré les conflits qui de tout temps l’ont meurtrie, pour témoigner de la foi et prendre soin des empreintes – laissées par Jésus – qui nous font toucher de la main la vérité de notre credo. Cette terre appelle notre charité. Depuis toujours, et aujourd’hui avec une plus grande urgence. Parce que chaque personne qui vit et œuvre là-bas a besoin de nos prières et de notre aide concrète pour être soutenue dans son engagement à panser les blessures, promouvoir la justice et travailler pour la paix« .

L’année de la Miséricorde que nous vivons nous appelle à être encore plus attentif en témoignant de notre proximité avec ceux qui souffrent, en particulier au Moyen-Orient. « Réfugiés, personnes déplacées, anciens, enfants, personnes malades, ils ont besoin de nous. Sur cette terre d’Orient on est tué, on meurt, on est enlevé, on vit dans l’angoisse pour ses proches, on souffre lorsque la famille est démembrée par les migrations et l’exode. On éprouve l’obscurité et la peur de l’abandon, de la solitude et de l’incompréhension : des temps d’épreuves et de défis, un temps du martyr. Tout cela se répercute sur le devoir d’aider, de répondre aux situations d’urgence, de reconstruire et de trouver des espaces, de créer de nouveaux moyens et des lieux de rassemblement, d’assistance. Des œuvres de miséricorde, nécessaires et urgentes, qui, quotidiennement, témoignent que « Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain »« .

Reprenant les mots de François, l’appel nous secoue : “Nous ne pouvons pas rester indifférents : Dieu n’est pas indifférent ! Dieu s’intéresse à l’humanité, Dieu ne l’abandonne pas !”.

Une solidarité qui doit être exprimé par la prière et les contributions aux nombreuses œuvres réalisées par l’Eglise en faveur des communautés, mais aussi à travers les pèlerinages. En effet, l’appel nous invite à ne pas avoir « peur de poursuivre les pèlerinages aux Lieux-Saints de notre Salut, en cherchant aussi à y visiter les écoles et les centres d’assistance, lieux privilégiés pour se faire proches des chrétiens locaux en écoutant leur témoignage« .

« La Collecte pour la Terre Sainte – conclut le message – nous renvoie à un « devoir antique », que l’histoire de ces dernières années a rendu encore plus urgent, mais qui nous donne la joie d’aider nos frères« .

Le texte intégral de la lettre de Mgr Sandri et le rapport d’activité de la Custodie sont en ligne ici.

En France, l’idéal est de donner lors des quêtes organisées dans votre paroisse spécialement le Vendredi saint.

Cette quête est reversée par les diocèses soit au Commissariat de Terre Sainte soit à la Congrégation des Eglises orientales.

A défaut, les dons peuvent être envoyés au Commissariat de Terre Sainte, 7 rue Marie Rose 75014 Paris.

Tout règlement bancaire ou postal est à faire à l’ordre de : Commissariat de Terre Sainte

Règlement par virement à : Commissariat de Terre Sainte

IBAN : FR32 20 04 10 00 0100 2380 7 h 02 095

BIC : PSSTFRPPPAR

Pour de plus amples information adressez vous par courriel à commtste@neuf.fr

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Depuis le site du commissariat canadien vous pouvez télécharger en cliquant ici, l’affiche de la Collecte 2016 en français dans son format PDF et l’imprimer sur du papier A3.

Dans les meilleures librairies catholiques et sur le site en ligne des Editions de Terre Sainte (en langue italienne), il est aussi possible d’acheter un petit livret qui, en plus d’offrir une vue d’ensemble de la situation des Eglises de Terre Sainte et de la présence chrétienne au Moyen-Orient, contient également une Via Crucis composée par l’un des frères franciscains demeurant encore, malgré les bombes, avec les chrétiens d’Alep, en Syrie.

Cliquez ici pour la version complète de l’appel en français signé par le cardinal Leonardo Sandri.

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