Quand se marier relève de la course d’obstacles

Avec les beaux jours, la saison des mariages a repris. De l’Europe, nous arrivent les statistiques selon lesquelles on se marierait de plus en plus tard. Quand on se marie.
Un article publié sur le site de la RTBF mentionnait que l’âge moyen des conjoints se situait dorénavant entre 35 et 40 ans. Le chiffre est identique en France.
Si les jeunes en Israël et Palestine tendent à se marier plus tard également, les moyennes d’âge en revanche demeurent singulièrement plus basses. Entre 25 et 30 pour les couples israéliens et 20 et 25 ans pour les couples palestiniens. C’est en partie dû à la jeunesse des deux populations. L’âge médian en Israël est de 28 ans. Cela veut dire que sur près de dix millions d’habitants la moitié a moins de 30 ans et l’autre moitié par conséquent plus de 30 ans.
En Palestine, l’âge médian est de 20 ans, pour 5 millions de Palestiniens. À titre de comparaison l’âge médian est de 42 ans en France et Belgique, 43 en Suisse et 41 au Canada.
Notre dossier s’est concentré sur le défi que représente le mariage pour les chrétiens de Terre Sainte. Peut-être devrait-on parler d’une course d’obstacles.
En Israël, comme en Palestine, la population chrétienne est sensiblement plus âgée que la moyenne des populations juive et musulmane. Mais surtout la communauté est de beaucoup inférieure en nombre, et les territoires sont morcelés par le conflit israélo-palestinien, au point que les rencontres entre chrétiens vivant à Jérusalem, Ramallah ou Bethléem – les deux dernières villes étant distantes de 28 kilomètres avec Jérusalem au milieu – sont difficiles.
Ce qui demeure, c’est le désir de se marier jeune, et de le faire dans le respect des traditions. Alors comment font-ils et quelles sont ces traditions ? Le dossier vous attend à partir de la page 30.
Avant cela nous serons allés à Cana près de Nazareth avec Claire Burkel, à Sainte-Anne en vieille ville de Jérusalem, avec Laurent Guillon-Verne. Cécile Lemoine nous aura informés des dernières découvertes faites à Hippos-Sussita que nous vous avions présentées dans le numéro 676, fin 2021. Et nous aurons entendu deux voix : celle d’un chrétien d’ici qui nous parle de réconciliation et celle d’un pèlerin, éric-Emmanuel Schmitt, et son récit de pèlerinage. Et au fil des pages nous parlerons des femmes en Israël et du couronnement du roi Charles III !
Autant vous dire qu’il y en a pour tous nos lecteurs ! Des plus jeunes au plus âgés, et de tous les niveaux de religiosité. Parce que vous comptez tous à nos yeux et dans notre prière depuis Jérusalem.♦

Dernière mise à jour: 24/04/2024 14:55