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Un air de veille à Beyrouth
Ce matin, Beyrouth s'est réveillée complètement transformée. Les parterres de fleurs ont été renouvelés et les artères principales de la ville nettoyées. Des bannières accueillantes en arabe, anglais, français, allemand et latin ont été mises en place. Elles présentent Benoît XVI apportant la paix et l'unité.
Tarek Mitri : « Au Liban, il y a un désir de coexistence malgré tout »
Le peuple libanais attend du Pape « un message source d’espoir, de courage et de patience » explique l’ancien Ministre des Affaires Étrangères Tarek Mitri. Professeur de sciences politiques à l’université Américaine de Beyrouth, Grec-Orthodoxe, ancien ministre de la culture et de l’information, Mitri est l’une des figures de proue du dialogue œcuménique. « Les chrétiens ne peuvent pas penser leur avenir sans penser à l’avenir de leur pays », a-t-il dit à Terrasanta.net.
Benoît XVI : Pourquoi je vais au Liban ?
A l’issue de la prière de l’Angélus dite comme tous les dimanches en présence de fidèles, Benoît XVI a expliqué à Castel Gandolfo les raisons de son court voyage au Liban. Son voyage débutera ce vendredi.
Ce qui se passe en Syrie est décisif pour l’avenir du Moyen-Orient
Le pape Benoît XVI doit se rendre au Liban du 14 au 16 septembre pour remettre l’exhortation apostolique, document conclusif du Synode de 2010 sur le Moyen-Orient. Sa visite intervient à un moment particulièrement délicat pour la région, marquée par le conflit syrien et par des tensions persistantes, entre Israël et l’Iran en particulier. Au cours d’un entretien avec Terrasanta.net le 4 septembre, le père Pierbattista Pizzaballa OFM, Custode de Terre Sainte, nous a livré son analyse au sujet des conséquences possibles de cette visite, de la situation actuelle au Liban et des raisons pour lesquelles les effets du conflit en Syrie s’étendent à l’ensemble du Moyen-Orient.
Soeur Aziza au secours des refugiés érythréens bloqués à la frontière d’Israël
Volontaire dans l’organisation «Physicians for Human Rights « (PHR - «Médecins pour les droits de l’homme»), Sr Aziza religieuse britannique, érythréenne d’origine, est restée toute la journée à la frontière israélo-égyptienne pour convaincre les soldats israéliens de lui permettre de venir en aide aux réfugiés africains coincés là depuis une semaine sans nourriture.
Le patriarche melkite demande au Saint Siège de reconnaitre un État palestinien
Le site catholique libanais ouvert depuis l’été pour animer sur la toile la communication autour du voyage du pape au Liban a-t-il fait une erreur ? Avant l’arrivée du Saint Père, les discours que les patriarches catholiques devraient lui adresser sont déjà en ligne. L’un d’eux attire particulièrement l’attention : celui du patriarche grec catholique Gregorios III qui demande au Saint Siège de reconnaître l’État palestinien.
Fady Noun: «Ce que le Liban attend de Benoît XVI»
Les chrétiens libanais attendent du Pape un "fort encouragement" pour continuer à construire l'unité nationale qui reste «au cœur des problèmes du Liban.» Les deux communautés musulmanes, chiites et sunnites, attendent également de voir ce que dira ou ne dira pas le Pape sur la situation régionale et sur la guerre qui est en train de détruire la Syrie, explique Fady Noun, directeur adjoint du plus grand quotidien francophone du pays L'Orient-Le Jour.
Mgr Sabbah: des pistes pour l’entente entre chrétiens et musulmans en Palestine
Dans le cadre d’un congrès intitulé « Entente entre musulmans et chrétiens à Gaza », Mgr Michel Sabbah a proposé « un examen de conscience (…) plein, à la fois, d’amitié et de vérité ». Le patriarche latin émérite entend ainsi définir les conditions de « la bonne entente » et de « la coexistence » entre musulmans et chrétiens à Gaza. Le congrès était organisé par l’Association palestinienne Réconciliation Nationale. Il s’est tenu en présence de chrétiens, de musulmans et de représentants de courants islamistes.
La communauté chrétienne cible facile mais pas unique
Mardi 4 septembre, la communauté trappiste de Latroun s’est réveillée pour constater les dégâts. On avait mis le feu à l’une des portes du couvent et inscrit des slogans anti chrétiens sur les murs avoisinants. Une opération de la politique du "prix à payer". Elle soulève une juste indignation mais les intérêts chrétiens ne sont pas les seuls à faire les frais des colons extrémistes.