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Archéologie et restaurations au cœur de la revue

Rédaction
13 janvier 2021
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Archéologie et restaurations au cœur de la revue
↗ Sur les ruines d’Emmaüs Qoubeibeh Ce cliché a été publié dans la Revue biblique des dominicains en 1931 pour illustrer un article intitulé : “Les monuments de Qoubeibeh” signé du père Vincent de l’École biblique et archéologique française fondée en 1890. Le cliché lui-même daterait de 1896. On y voit, en plus des franciscains en bure sombre, trois dominicains : deux en blanc et un au fond en noir et blanc : c’était l’habit des frères convers, dont le scapulaire était noir, porté sur la tunique blanche. Le photographe est dominicain lui-aussi. Faut-il comprendre que les dominicains venaient apporter leur expertise archéologique aux franciscains et leur donnèrent le goût de se lancer dans l’archéologie à leur tour ?© École biblique, pères dominicains, Jérusalem

Lecteurs de siècles de récits de pèlerins, les franciscains avaient fait peu à peu l’acquisition de propriétés, étapes traditionnelles des pèlerinages. Leur attachement à ces Lieux saints était tout spirituel quand, au XIXe siècle, la naissance de l’archéologie moderne vient révolutionner le rapport de la spiritualité à l’Histoire.

La revue La Terre Sainte est le témoin privilégié de leurs travaux d’apprentis archéologues puis d’archéologues confirmés quand ils se dotent, à la suite des dominicains, de leur propre institut d’archéologie le Studium Biblicum Franciscanum.

Qu’ont-ils découvert ? Qu’en ont-ils partagé ? Qui étaient ces religieux archéologues qui ont fait la renommée du Studium Biblicum Franciscanum ? Comment ont-ils aménagé et/ou restauré les Lieux saints en leur possession ?

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