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Collecte pour les Lieux Saints: les 5 raisons pour donner (encore et toujours)

Rédaction
4 avril 2022
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Collecte pour les Lieux Saints: les 5 raisons pour donner (encore et toujours)
Le frre Ayman Bathish salue une famille de palestiniens chrŽtiens lors de ses visites chaque lundi pour donner la communion ˆ une trentaine de chrŽtiens trop malades ou trop ‰gŽs vivant dans la vieille ville de JŽrusalem pour se rendre ˆ lÕŽglise le 12 fŽvrier 2018.

Oui, il y a d'autres urgences dans votre paroisse, dans votre diocèse, dans votre coeur. Et pourtant nous avons trouvé 5 bonnes raisons pour lesquelles il faut participer joyeusement à la Collecte pour les Lieux Saints.


Quête IMPÉRÉE ? Une obligation papale

Dans ses treize Lettres saint Paul mentionne souvent la générosité des différentes communautés chrétiennes qu’il a fondées en faveur de l’Église Mère : « C’est une grâce de venir en aide aux fidèles de Jérusalem » (2 Cor 8,3-4). La Collecte du Vendredi saint en faveur des Lieux Saints se situe dans ce sillage. Depuis Léon XIII, dans son mandement du 26 décembre 1887, tous les papes on prescrit comme obligatoire, dans toute la catholicité, la collecte pour les Lieux Saints de Terre Sainte.

POURQUOI donner ? Parce que nous avons tout reçu

« C’est là que sont nos racines, c’est là que se trouve notre cœur : nous sommes redevables à ceux qui, de cette terre, sont partis annoncer la foi au monde ; redevables encore à ceux qui y sont restés malgré les conflits qui de tout temps l’ont meurtrie, pour témoigner de la foi et prendre soin des empreintes – laissées par Jésus – qui nous font toucher de la main la vérité de notre credo. Cette terre appelle notre charité. Depuis toujours, et aujourd’hui avec une plus grande urgence. Parce que chaque personne qui vit et œuvre là-bas a besoin de nos prières et de notre aide concrète pour être soutenue dans son engagement à panser les blessures, promouvoir la justice et travailler pour la paix. »

Card. Sandri, préfet pour la Congrégation pour les Eglises orientales

Vous en FAITES quoi ? Renforcer la présence chrétienne

La collecte apporte un soutien indispensable à la minorité chrétienne qui demeure sur place. L’État d’Israël et la Palestine ont une population d’à peu près 14 millions d’habitants. Les 180 000 chrétiens locaux représentent donc moins de 1,5 % de cette population. Pour freiner l’exode des chrétiens de Terre Sainte dont la vie est très éprouvée, les Institutions chrétiennes, au premier rang desquelles la Custodie (la plus importante en talle d’entre elles), mettent en place des initiatives variées. En plus d’assurer la garde des sanctuaires confiés aux Franciscains, la Collecte annuelle du Vendredi saint permet donc aux pierres vivantes de vivre et témoigner sur place de la Résurrection du Christ.

Ma paroisse EST FAUCHÉE ! La veuve de l’évangile aussi

« C’est vrai que nombre de paroisses et de diocèses peuvent connaître des difficultés financières par manque de pratiquants, ou parce qu’ils sont dans des régions qui souffrent économiquement, ou parce qu’ils ont été particulièrement éprouvés par la pandémie, ou encore qu’ils sont sollicités pour payer des indemnités suite à des procès et parfois tout ensemble.

Donner dans ces conditions demande un acte de foi, le même que celui de la pauvre vieille qui donne l’obole du temple. »

Mgr Pizzaballa, entretien avec TSM

Manque DE CLARTÉ ! Un peu de patience

« Notre diocèse a rencontré des difficultés financières sur lesquelles nous nous sommes expliqués. Par ailleurs chacun peut voir le travail remarquable réalisé par les institutions catholiques en Terre Sainte dans une multitude de domaines et imaginer que, l’argent ne provenant ni des Etats en présence ni de ressources internes à la communauté, ces activités nécessitent un financement.

Au Patriarcat latin, nous sommes techniquement prêts à publier des comptes. Ils sont validés chaque année par un commissaire au compte italien. Pour autant, nous en convenons, la culture locale n’est pas à la transparence totale comme en Europe pas à cause de malversations à dissimuler mais vraiment pour des raisons culturelles propres qui ont des causes variées. Pour ma part j’espère qu’on ira vers plus de clarté. Mais il va falloir patienter encore un peu et continuer à faire confiance en attendant. »

Mgr Pizzaballa, entretien avec TSM

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