Chefs catholiques de Terre Sainte : “La fin de la guerre ne signifie pas la fin du conflit”
(g.s.) – « Les Ordinaires catholiques de Terre Sainte accueillent favorablement l’annonce d’un cessez-le-feu à Gaza, visant à mettre fin aux hostilités, à la restitution des otages israéliens et à la libération des prisonniers palestiniens. Nous espérons que ce cessez-le-feu marquera de manière significative la fin de la violence qui a causé d’innombrables souffrances. Il s’agit d’un pas nécessaire pour arrêter la destruction et répondre aux besoins humanitaires urgents de nombreuses familles touchées par le conflit. »
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C’est ainsi que commence la déclaration publiée aujourd’hui, le 16 janvier 2025, à Jérusalem, par les chefs religieux des communautés catholiques (de divers rites) en Terre Sainte.
Moins emphatiques que certains responsables politiques et commentateurs, les leaders religieux soulignent cependant immédiatement que « la fin de la guerre ne signifie pas la fin du conflit ». Comme pour dire que le plus difficile reste à venir : « Il est donc nécessaire d’aborder sérieusement et de manière crédible les causes profondes qui sont depuis trop longtemps à l’origine de ce conflit. Une paix authentique et durable ne peut être atteinte que par une solution juste, qui traite les racines mêmes de cet affrontement prolongé. Cela exige un long processus, une volonté de reconnaissance mutuelle des souffrances de chacun et une éducation visant à instaurer la confiance, permettant ainsi de surmonter la peur de l’autre et la justification de la violence comme outil politique. »
L’espoir s’accompagne de la prière.
« Nous prions pour que ce cessez-le-feu apporte un sentiment de sérénité et de soulagement à tous. Que ce moment de calme permette à chacun de trouver du réconfort, de reconstruire sa vie et de regarder l’avenir avec espoir. »
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« Nous espérons sincèrement, écrivent les ecclésiastiques catholiques, que ce cessez-le-feu marque le début d’un nouveau chemin vers la réconciliation, la justice et une paix durable. Que ce soit la première étape d’un parcours favorisant la guérison et l’unité entre tous ceux qui vivent en Terre Sainte. »
Il y a aussi un appel adressé à nous tous, qui aimons cette région sans y résider en permanence : « Nous attendons avec impatience le retour des pèlerins dans les Lieux Saints de notre pays. Les Lieux Saints sont destinés à être des lieux de prière et de paix, et nous souhaitons ardemment que les pèlerins puissent revenir les visiter en toute sécurité et avec une joie spirituelle. »
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