Histoire
Comme un sceau sur ton bras: le tatouage chez les pèlerins de Jérusalem
Durant près de 500 ans, les chrétiens européens qui venaient en pèlerinage ont imité leurs frères orientaux. Pour certifier de leur venue à Jérusalem et pour emporter un souvenir impérissable à leurs yeux, ils se faisaient tatouer. Aux premiers rangs d’entre eux ? Les chevaliers du Saint Sépulcre. Récit.
Un anneau mycénien en or de retour à Rhodes
Ornée de deux sphinx ailés, une bague de plus de 3000 ans, trouvée en 1927 dans la nécropole mycénienne d'Ialyssos à Rhodes et volée pendant la Seconde Guerre Mondiale, va être restituée au musée archéologique de l’île.
La culture bédouine s’éteint dans le désert, mais revit en ligne
Ayant passé 50 ans à enregistrer la culture des bédouins qui peuplent les déserts du Sinaï et du Néguev, le chercheur israélien Clinton Bailey lègue ses 350 h d’archives sonores à la Bibliothèque nationale d’Israël. Un don aussi rare que précieux pour la préservation d’une culture orale et ancestrale en voie de disparition.
Shivta, la ville aux inscriptions
Connue sous plusieurs noms depuis l’Antiquité, Sobota, Subeita – peut-être dérivé du patronyme nabatéen shubitu ? – aujourd’hui Shivta, c’est une modeste ville à l’écart des routes principales du Néguev, qui a vécu un riche passé économique dans les périodes nabatéenne, romaine, byzantine et islamique. Peu visitée, elle offre un temps de méditation sur les thèmes de l’eau et de la vie au désert propices à un début de pèlerinage chrétien.
Vincent Lemire : «La destruction du quartier Maghrébin était planifiée par Israël»
Jérusalem se raconte aussi par ses petites histoires. Celle du quartier maghrébin, qui se dressait depuis le XIIe siècle au pied du Mur occidental avant d’être rasé par l’armée israélienne en juin 1967, n’est longtemps restée qu’un "trou de mémoire" désormais comblé par l’enquête au long cours de l’historien Vincent Lemire, qui en a fait le sujet de son dernier livre.
Avec Philoumène au puits de Jacob
C’est sans doute l’église la plus récente qu’un groupe de pèlerins visite, car elle date de 2010, et sur un des lieux de vénération les plus anciens, puisqu’il remonte au patriarche Jacob. Que s’est-il passé durant toutes ces années ?
De la légende à la réalité : l’épée « de » Godefroy de Bouillon
Dans le récit de son adoubement à Jérusalem, Châteaubriand précise qu’"on tira du trésor du Saint-Sépulcre les éperons et l’épée de Godefroy de Bouillon". S’il est aujourd’hui établi que cette provenance prestigieuse est erronée, cette épée suscite encore bien des curiosités.
Les mémoires d’un « diplomate par la peau » à Jérusalem
Consul général de France à Jérusalem de 2002 à 2005, ambassadeur de France à Kaboul les trois années suivantes, Régis Koetschet a passé six années comme “Diplomate dans l’Orient en crise”. Titre de l’ouvrage qu’il publie et dans lequel celui qui fut proche d’Arafat voit la diplomatie culturelle et la rencontre “par la peau” comme essentielles.
Ce qui est mort ne peut-il renaître ?
Bien des motifs attirent les voyageurs sur les rives de la mer Morte : médicaux pour des bienfaits dermatologiques, industriels pour l’exploitation de ses nombreux minéraux, historiques pour les vestiges qui l’entourent, bibliques pour les épisodes que l’Écriture mentionne. Et le pèlerin, que vient-il chercher en ces lieux inhospitaliers ?
La marche funèbre du Saint-Sépulcre
L’histoire de Jérusalem et des lieux saints est fascinante et à force de s’en émerveiller, on pourrait nourrir de la nostalgie pour ces temps révolus. Il est pourtant des épisodes du passé qui nous font préférer le présent. Ainsi en est-il de la bataille mémorable autour d’une simple marche d’escalier.