Les chrétiens qui se rendent aujourd’hui en Terre Sainte, visitent et célèbrent dans les Lieux saints témoins de la vie du Christ, n’ont pas la moindre idée de ce qu’il en a coûté pour le leur permettre.
Il a fallu au long des siècles veiller, conserver la mémoire, faire l’acquisition et bâtir quand cela était possible. Et cela ne l’a pas été souvent. Outre la période croisée, c’est au XVIIe siècle que s’offrirent le plus d’opportunités. Mais la plupart des Lieux saints tenus par les franciscains ont été construits à la fin du XIXe siècle et dans le courant du XXe.
L’augmentation des pèlerinages à cette époque est concomitante à la sécurisation des routes, à la chute de l’empire ottoman et à la mise en place du protectorat britannique, suivies de l’occupation jordanienne puis de la création de l’État d’Israël. Ces administrations ont permis tantôt les acquisitions, tantôt les constructions et parfois les deux.
La revue La Terre Sainte, au long du XXe siècle, s’est fait l’écho des travaux et des fouilles archéologiques qui les précédaient. Et elle était un des rares canaux d’information à le faire.
De ce fait elle est même détentrice d’informations de première main, de haut niveau avant que le Studium Biblicum Franciscanum ne se dote de collections scientifiques.
Dernière mise à jour: 14/03/2024 10:16