
En Terre Sainte, le mariage chrétien se doit d’être une fête aussi fastueuse qu’ancrée dans l’héritage palestinien. Petit aperçu de ces choses qui restent, et de celles qui changent.
Si l’échange des consentements entre les époux fait le cœur du mariage chrétien, ce sont toutes les traditions, us et coutumes en marge du passage à l’église qui en font le succès et fabriquent les souvenirs du grand jour. Le mariage palestinien a ses passages obligés.
Tout commence avec le “tulbeh” : la demande officielle en mariage. C’est une tradition tout en protocole. La famille du marié se rend chez celle de la jeune fille. Chacune est accompagnée de ses membres les plus notables (député, prêtre, docteur, ou anciens…) et ce sont ces figures respectées qui font et reçoivent la demande en mariage.
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Les fiançailles sont généralement célébrées à l’occasion d’une fête digne d’un petit mariage. Un prêtre aura préalablement béni et validé l’accord autour d’un café. Les alliances sont passées aux annulaires droits, en attendant le mariage, en général un ou deux ans plus tard.
Avant le grand jour, les amies et les femmes de la famille de la mariée se retrouvent pour une “soirée henné”. (…)
Retrouvez l’article entier dans le numéro 685 de Terre Sainte Magazine (Mai-Juin 2023).