L’entreprise de la revue La Terre Sainte cette année 2010 dans la perspective de l’Assemblée spéciale du synode sur le Moyen Orient, n’est pas de présenter les Églises catholiques orientales comme pourraient le faire d’éminents spécialistes de la chrétienté moyenne orientale vivant en Europe, mais d’esquisser une ébauche de ces Églises telles qu’elles vivent aujourd’hui en Terre Sainte au sens large, telles aussi que nous pouvons les rencontrer sur place.
Il y aurait infiniment plus à dire de l’Eglise chaldéenne en Irak et Iran en passant par la Syrie que ce que nous en disons ici.
Mais, avec les lecteurs de La Terre Sainte, nous allons à la rencontre de ces Églises comme pourraient le faire les pèlerins de passage. Car ces chrétiens d’Orient ont soif de rencontrer leurs frères d’Occident pour célébrer avec eux Celui en qui ils croient et espèrent, comme aussi trouver des raisons de rester là où le christianisme est né.
Pourquoi pas, aussi, se laisser instruire de la richesse de leurs traditions. Avec les Eglises syriaques, maronites et chaldéennes c’est (presque) la langue du Christ que l’on entend à la messe. Avec toutes les Eglises en terre d’islam, c’est une véritable expertise sur la façon de vivre avec les musulmans qui peut aider à réfléchir et imaginer des solutions pour vivre la réalité de l’islam en Occident. Cela fait quatorze siècles que les chrétiens ici doivent trouver les moyens de le faire. Ils en ont tiré quelques leçons, ne gagnerait-on pas à les entendre ? La revue La Terre Sainte ne cessera pas, à la fin de l’année 2010, d’aller à la rencontre des Églises du Moyen Orient, catholiques et non catholiques, arabes ou non, au contraire. Elle aura alors le sentiment de travailler à sa mesure à la santé de l’Eglise, dont le pape Jean Paul II disait qu’elle devait respirer avec ses deux poumons : l’Orient et l’Occident.
Terre Sainte n. 3/2010 – Sommaire TSM 607
Le vrai scoop du Vendredi saint
Dans la tourmente qui secoue l’Église, les médias font flèche de tout bois dès lors qu’ils ont des chances d’en ajouter. Le Vendredi Saint le père Cantalamessa dans son homélie faisait un parallèle entre antisémitisme et attaque médiatique contre le pape. Nouvelle curée de la curie ! Huit jours plus tard, silence radio sur la relecture qu’a faite de l’homélie le rabin Alon Goshen-Gottstein et qu’il a publiée dans le Jerusalem Post.
Le dernier tatouage d’Abbus
Là où Jésus a vaincu la mort
L’exposition solennelle du Suaire de Turin, au mois d’avril 2010, nous invite à étudier une fois encore la tombe de Jésus. Cette tombe se trouve aujourd’hui au centre de la ville de Jérusalem et se trouve être depuis presque 2000 ans le but d’un incessant pèlerinage.
La Terre Sainte n’est pas un Dysneyland à thématique religieuse
Il n’est pas content le père David Jaeger et il a bien raison. Partout dans le monde, on désacralise les espaces religieux. Qu’au moins Jérusalem soit épargnée, elle qui subit les mêmes assauts.
Paul Collin : un regard d’amour sur une Église de martyrs
Il n’y a pas de chaldéens en Terre Sainte, - au sens restrictif du terme : Israël - Palestine - ou si peu qu’ils se sont fondus à la chrétienté arabe locale, sauf un. Peut-être parce qu’il n’était pas arabe. Certainement parce qu’il est le représentant officiel de l’Eglise chaldéenne à Jérusalem : Paul Collin, un Français, breton et malouin ordonné prêtre en Iran dans le rite chaldéen. Rencontre.
Origines de l’Eglise assyro-chaldéenne
Les Chaldéens : des chrétiens persécutés
De nos jours encore, dans certains pays, on meurt d’être chrétien. Les chaldéens, ces fidèles de la troisième Eglise catholique orientale que nous présentons, sont de ceux-là.