Ce numéro de Terre Sainte Magazine est arrivé dans les boîtes aux lettres fin septembre, une semaine avant le 1er anniversaire du 7 octobre. Un numéro fort qui regarde un an de souffrances de façon réaliste et sans désespérer.
À la Une – Paris-Match versus Terre Sainte Magazine – Marie-A. Beaulieu
Éditorial – Soyons cette Église de prophètes – Marie-A. Beaulieu
Venez et voyez – Un fameux cuisinier ce Jacob ! – Claire Burkel
Découvrir – L’arak palestinien retrouve ses lettres de noblesse – Cécile Lemoine
Zoom – Le clocher latin du Saint-Sépulcre et son carillon grec – Marie-A. Beaulieu
Custodie – Martyrs de Damas : De l’histoire à l’actualité – Fadi Azar, ofm
Rencontre
- L’Église de l’Alliance et l’évangélisation par l’exemple – Vianney Buguet
- Cardinal Pizzaballa : « Chaque geste d’amour est un signe d’espoir » – Marie-A. Beaulieu
Dossier – Après le 7 octobre, penser les plaies
Depuis 1947 et le Plan de partage de la Palestine, la politique a échoué à mettre en œuvre ce que l’Assemblée des Nations-Unies avait cru bon d’imaginer à la place des habitants.
À partir du 7 octobre, un tsunami – qui se formait au large de longue date – est venu renverser les fragiles édifices étatiques. Certes, officiellement, tout est encore là, mais tout est en ruines. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, en vain peinent les maçons »(1). Et les maçons sont épuisés.
Les hommes et les femmes, habitants de cet espace géographique singulier, portent le poids de décennies de souffrances, de peurs, d’angoisses devant l’incertitude, d’humiliations, de morts. Les événements qui se succèdent depuis le 7 octobre ont réveillé les sentiments qu’ils s’efforçaient de masquer sous le quotidien.
Plutôt que de faire le compte des morts et des destructions qui s’accumulent depuis un an, Terre Sainte Magazine cherche à comprendre les blessures pour trouver le moyen de les apaiser avec l’ardent désir de les voir guérir un jour.
- En thérapie : ce qu’Israéliens et Palestiniens racontent à leur psy – Cécile Lemoine
- Sylvaine Bulle : “Il n’y a aucun contre-projet à la violence” – Cécile Lemoine
- La foi, une aide pour se reconstruire face à la guerre – Arnould Pépin
- Églises : une année sur la brèche – Augustin Bernard-Roudeix
- Les « yordim »: ces Israéliens qui choisissent l’émigration – Augustin Bernard-Roudeix
Reconstruire – Feel Beit: la musique comme instrument de paix – Joseph Masson
TSM et ses lecteurs – TSM tout numérique mode d’emploi
Billet d’humeur – Ça déva comme on dit à La Machine – Marie-A. Beaulieu
Prochaine parution de Terre Sainte Magazine
numéro 694, novembre décembre 2024
dans les boîtes aux lettres en France métropolitaine
à partir du 28 novembre.
Sylvaine Bulle: « Depuis le 7 octobre, la peur est un sentiment autonome en Israël »
Sociologue française, Sylvaine Bulle travaille sur les émotions politiques en Israël. Elle analyse la manière dont le passage de la peur, du dégoût et de la vengeance de la sphère privée à la sphère publique, provoque la stabilisation d’un état de violence à de nouveaux niveaux depuis le 7 octobre.
Ex Presse – TSM 693
Églises : une année sur la brèche
Les conséquences de la guerre déclenchée le 7 octobre sont dévastatrices pour les communautés chrétiennes de Terre Sainte. Face à une crise d’une durée et d’une ampleur inédite, les Églises mobilisent toutes leurs ressources au service d’une population confrontée à une menace existentielle.
La foi, une aide pour se reconstruire face à la guerre
Quand une guerre éclate, se tourner vers la foi semble naturel, a fortiori en Terre Sainte, où les religions sont omniprésentes. Après l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 et un an de guerre, les croyants sont toujours là, l’air de dire : “Le monde s’écroule mais Dieu est avec moi”.
En thérapie : ce qu’Israéliens et Palestiniens racontent à leur psy
Un an après le “Samedi noir”, et alors que le nombre de victimes dépasse les 40 000 à Gaza, comment vont les Israéliens et les Palestiniens, deux peuples qui vivent dans la peur existentielle d’être gommés ? Deux psychologues nous ont partagé ce qui se raconte sur le divan de leur cabinet.
L’arak palestinien retrouve ses lettres de noblesse
Confectionné artisanalement à Beit Jala à partir de produits locaux, l’arak de Nader Muaddi redore le blason de l’alcool anisé le plus vieux du monde, dont la qualité parfois moyenne en Israël/Palestine en avait dégradé la réputation.