Faire connaître la collecte pour les Lieux saints ?
Une “quête pour les Lieux saints”, c’est peut-être l’annonce que vous entendrez, dans votre paroisse, le vendredi de la Passion. Une quête impérée souvent mal comprise par les fidèles qui n’ont jamais été en Terre Sainte. De quoi les Lieux saints ont-ils besoin, peut-on légitimement s’interroger.
Cette “Collecte pro Terra Sancta” (en faveur de la Terre Sainte), s’inscrit dans le sillage de l’exhortation de saint Paul : “C’est une grâce de venir en aide aux fidèles de Jérusalem” (2Co 8, 3-4). Dès le XVIIe siècle, le Saint-Siège recommande aux fidèles d’offrir, le jour de la Passion du Seigneur, une aumône en faveur des chrétiens de Palestine et des Lieux saints. C’est Léon XIII, le 26 décembre 1887, qui établit la collecte obligatoire dans toutes les églises paroissiales de la catholicité.
“Nous avons l’opportunité d’exprimer, durant les jours saints, notre attachement à la Terre Sainte ; soyons solidaires pour répondre aux besoins de l’Église qui vit aujourd’hui au pays de Jésus. Ce petit troupeau compte aussi sur notre prière confiante et fervente” témoigne frère Roger Marchal – commissaire de Terre Sainte pour la France, Belgique et Luxembourg – dans sa “Lettre pour le Vendredi saint 2019” adressée aux évêques et disponible sur le nouveau site du Commissariat (voir page 59).
La quête du Vendredi ne se limite donc pas aux sanctuaires de la vie et de la Résurrection du Christ aussi vénérables soient-ils.
A l’ombre de ces lieux, n’auront pas échappé au pèlerin la vie et le dynamisme de communautés locales chrétiennes aux rites et aux langues parfois méconnus. Des communautés que vous, fidèles lecteurs et lectrices de Terre Sainte Magazine, vous appréciez de découvrir pour vivre davantage en sœurs et frères d’un même Père.
Ces dernières années, 80 % de la collecte pour les Lieux saints a été employée pour des activités sociales et pastorales, 20 % à l’entretien, l’aménagement et la restauration des sanctuaires. Ce sont les commissaires de Terre Sainte qui, dans leurs pays respectifs, sont habilités à recueillir la générosité en provenance des diocèses. Bien que confiée aux franciscains, car présents en Terre Sainte depuis 800 ans et
“Gardiens des Lieux saints”, la collecte ne profite pas à la seule custodie. Une partie de son montant est redistribué au patriarcat latin et aux Eglises catholiques orientales, grecque, syriaque et arménienne.
Cher(e)s ami(e)s de la Terre Sainte, ensemble, aidons nos paroissiens et nos curés à mieux comprendre et annoncer le sens de cette collecte. Vous trouverez, en page 59 de ce numéro, quelques outils à télécharger et à partager en ce sens. Comme la devise de cette revue, engageons-nous pour “L’aimer et la faire aimer” chaque jour davantage !♦
Dernière mise à jour: 13/03/2024 12:21