Terre Sainte Magazine un jour en librairie ?
Au mois d’août, Christiane, lectrice de Terre Sainte Magazine a répondu à notre appel (voir page 59). Elle demandait à recevoir des exemplaires du magazine pour le faire découvrir autour d’elle. Génial. L’occasion de la remercier ici de nouveau, comme ceux et celles qui comme elle se sont proposés. N’hésitez pas de votre côté !
Dans le courriel qu’elle nous adressait en même temps qu’elle indiquait sa demande “Pouvez-vous nous envoyer 20 ou 25 exemplaires”, elle spécifiait “si possible pas le numéro avec la couverture avec les cochons…” Ah chère Christiane, cette couverture vous a marquée, et vous n’êtes pas la seule. C’est à peine si certains s’en sont remis, plus d’un plus tard.
Reste que le numéro avait eu un beau succès et la couverture y avait contribué. Succès dans la mesure où elle a fait réagir. Quel plaisir de recevoir du courrier de lecteurs et lectrices ! Nous regrettons sincèrement que certains aient pu croire que nous voulions provoquer. Ce que nous voulions, c’était marquer les esprits et surprendre ceux qui reçoivent ou trouvent le magazine sans l’ouvrir.
Abonnés de moins de 30 ans
Cette couverture a été intéressante dans l’histoire de la revue. Elle nous a fait connaître auprès d’un lectorat en lien ténu avec l’Église, et qui est venu à la lecture de TSM grâce à elle. Un lectorat sensiblement plus jeune. C’est précisément parce que l’image détonnait singulièrement avec le titre du magazine. Leurs grands-parents le reçoivent, ou leurs parents mais ces jeunes n’avaient jamais eu envie d’ouvrir “parce qu’un truc catho qui parle de Terre Sainte c’est nécessairement ringard”. Un lectorat aujourd’hui qui nous interroge. Terre Sainte Mag n’a jamais compté autant d’abonnés de moins de 30 ans que ces dernières années.
Oui Christiane, trouver une photo de Une est un exercice difficile. Nous essayons de le soigner de plus en plus et ce d’autant que Terre Sainte Magazine pourrait bien trouver une petite place dans certaines librairies pour une vente au numéro. La première fois en 95 ans. Mais les libraires sont exigeants et plus encore le lectorat potentiel.
Il va falloir dès lors ménager la chèvre et le chou : assumer ce que nous sommes – chrétien en Terre Sainte – et savoir aussi sortir de l’Église et de ses codes pour la faire connaître au-dehors.
Toute l’actualité nous le dit. Ce que vit cette région du monde et singulièrement ce que vivent les chrétiens de cette région ; ce que dit le message chrétien s’agissant de cette région ne peut pas être réservé à une petite élite déterminée à rester entre soi. Et si nous voulons toucher des gens loin de l’Église, il faudra les attirer à nous.
Dernière mise à jour: 21/01/2024 19:58